Paris-Normandie annule le baudet d'Anne

Publié le par chasseurdeperles

Et lui, est-il bien monté ?

L'âne du Cotentin est presque aussi fameux que l'âne du Poitou, baudet qui nous émeut. Mais il faut désormais compter avec celui que Paris-Normandie nous présente en ce 20 novembre 2006 avec la fierté de l'avoir découvert en l'abbatiale Saint-Ouen, joyau du gothique rouennais dont la richesse est insoupçonnable :

Sous la rose du transept sud, les vitraux sont à portée de main. Baignés dans la lumière tachetée et multicolore de la rosace, Saint-Ane, Saint-Augustin et Saint-Ambroise veillent.

Oui ou non, Sainte Anne avait-elle un beau nez ? Le doute est permis. Mais, c'est officiel depuis assez longtemps, on sait comment Saint-Ane se reconnaît : c'est grâce à son bonnet. Allez donc visiter Saint-Ouen, vous verrez bien s'il faut l'aduler...

On regrette un peu que l'auteur de ce reportage qui touche au sublime reste anonyme après avoir gravi tant de marches, au sein de l'abbatiale, pour admirer de près des trésors pareils : l'article n'est hélas pas signé. Mais incontestablement, il méritait bien une page dans Paris-Normandie !

Avant de transmettre au Vatican la liste des derniers béatifiés, certifiée par la rédaction de Paris-Normandie, on commencera par allumer un cierge à Sainte Anne, en espérant qu'il ne fume pas trop...

 

L'âne que je suis n'a pu s'empêcher de braire en voyant dans le canard du coin son saint patron cité sans autre forme de procès. C'est certain, avant d'écrire n'importe quoi, un pro du journalisme vérifie ses infos : on en a la preuve de jour en jour dans la presse normande, n'est-ce pas ? Mais encore une fois, je ne suis pas journaliste, et c'est très bien comme ça. A chacun son dada : pour certains c'est Saint-Ane, aucun mal à cela.

Mille excuses à Saint-Ane, s'il existe vraiment...

Voilà bien un saint honoré comme il se doit : c'est qu'on le vénère, dans la presse locale !

Publié dans inclassable

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