L'appel du désert

Publié le par chasseurdeperles

Avec Flanby, l'espoir revit...

Le choix des électeurs fait peur aux décideurs : on s'affole à Paris, et ce n'est pas fini ! Iznogoud met le feu, à la Berlusconi : s'il a autorisé la machine à voter, c'est qu'il est prêt à tout, l'ami de Balkany !

Des nazillons partout ? Bécassine en tailleur ? L'amateur en tracteur ? Chacun des candidats défend son bout de gras, le préposé veut écraser l'épouvantail victimisé : le pire est de s'arlettiser...
Des millions de chômeurs, stagiaires et précaires : on les traite en mineurs, ils deviennent rageurs !

Détournant l'attention comme tant de journaux, Libé, le 6 avril, invitait le lecteur à s'évader un peu. Dans le désert syrien, musulmans et chrétiens parlent araméen :

Elias, la quarantaine, apiculteur à Ma'aloula, la peau tannée par le soleil, nous reçoit. "Vous voulez voir notre cachette à ma femme et moi ?" propose-t-il alors qu'il ouvre une minuscule porte en bois située au fond de sa maison, contre les flans de la montagne.

A gober pour Libé sur les flancs de l'Anti-Liban : une montagne de Flanby !

Libé a retrouvé l'esprit de Solutré là où résonne encore un bref éclat de rire :

De chez notre apiculteur, la voix plaintive de Fairouz, une Libanaise, raisonne d'une maison à l'autre et semble faire danser le linge étendu sur les fils de fer.

Encore un coup de July, parti avec le dictionnaire pour se venger de tous ceux qui ont osé voter non au référendum...

 

Publié dans inclassable

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