Canard à l'encre de seiche

Vol-au-vent de calmar au menu du canard !

Tout ce qui vole est-il forcément volatil ? Le 15 février, un article de fond dans Paris-Normandie fait sauter au plafond.

Baie à désensabler près du Mont-Saint-Michel, côte à réensabler du côté d'Arcachon : le sable joue des tours, de vrais tours de cochon. On craint qu'un technocrate y mette un grain de sel :

Fin février, 150.000 mètres cubes de sable auront été déversés sur les plages de la commune de la Teste de Buch, pour un coût de 450.000 euros. Puis viendra le tour de celles d'Arcachon et du Cap-Ferret, avec un impératif : finir les travaux avant le début de la saison de reproduction des sèches pour ne pas perturber l'écosystème.

Quand on les sort de l'eau, les seiches se dessèchent. On veut nous enfumer : qu'en est-il donc des sèches ?

Le meilleur alchimiste en aurait des vapeurs :

Mais pas question de prélever du sable de la dune du Pyla, toute proche. "Il n'a pas la même caractéristique granulométrique que celui que l'on trouve en mer, il est beaucoup plus éolien, plus volatile ", estime M. Sammarcelli.

S'il était volatil on aurait sursauté. Le sable, volatile ? Là, ça fait vraiment peur !

On dira que ça gaze à Paris-Normandie, à défaut de voler de jour en jour plus haut...